Prends la lune, baya !
1869-1881 – « Prends la lune, baya ! » est l’un des énigmatiques cris que poussaient jadis les gabariers en accostant sur les ports de la Garonne. Jeanne l’entend pour la première fois le soir de ses noces avec Émile Contou alors que le jeune couple a traversé le fleuve. Cette fille de paysans pauvres qui vient d’épouser le plus riche viticulteur du village, voit dans cet appel le signe du destin exceptionnel qui l’attend. Plus tard, chaque fois que le désespoir la menacera, la jeune femme se redira ces mots incantatoires, comme une formule magique. Quelques mois après leur mariage, Émile se tue tragiquement. Avec courage, Jeanne, belle et volontaire, assume seule la conduite de l’exploitation à travers les épreuves : la guerre de 1870, la crue de la Garonne en 1875, et surtout le phylloxéra. Atteintes par la maladie, toutes les vignes de France, meurent inexorablement malgré le combat acharné des vignerons. Comment faire pour éviter de retourner à ses origines modestes ? Jeanne lutte avec âpreté pour que vive sa propriété de Calèze. Au fil des années, épreuve après épreuve, elle se forge une personnalité flamboyante de grande héroïne. Après Les Ombres du Canal dont l’action se déroule pendant la construction du canal latéral à la Garonne, voici enfin le deuxième roman historique d’Alain Paraillous. Il relate les expulsions religieuses en 1879, les débats autour de la loi sur le divorce et évoque surtout, de manière magistrale et poignante, à travers l’histoire de Jeanne, la terrible crise qui frappa les campagnes viticoles françaises à la fin du XIXe siècle.
Issu d’une longue lignée de paysans-viticulteurs, professeur de lettres, créateur du Musée de l’école dans son village de Saint-Pierre-de-Buzet, Alain Paraillous est resté profondément attaché à ses origines rurales. Deux livres de souvenirs, des romans et un savoureux « Dictionnaire drolatique du parler gascon », l’ont fait connaître d’un large public.
1869-1881 – « Prends la lune, baya ! » est l’un des énigmatiques cris que poussaient jadis les gabariers en accostant sur les ports de la Garonne. Jeanne l’entend pour la première fois le soir de ses noces avec Émile Contou alors que le jeune couple a traversé le fleuve. Cette fille de paysans pauvres qui vient d’épouser le plus riche viticulteur du village, voit dans cet appel le signe du destin exceptionnel qui l’attend. Plus tard, chaque fois que le désespoir la menacera, la jeune femme se redira ces mots incantatoires, comme une formule magique. Quelques mois après leur mariage, Émile se tue tragiquement. Avec courage, Jeanne, belle et volontaire, assume seule la conduite de l’exploitation à travers les épreuves : la guerre de 1870, la crue de la Garonne en 1875, et surtout le phylloxéra. Atteintes par la maladie, toutes les vignes de France, meurent inexorablement malgré le combat acharné des vignerons. Comment faire pour éviter de retourner à ses origines modestes ? Jeanne lutte avec âpreté pour que vive sa propriété de Calèze. Au fil des années, épreuve après épreuve, elle se forge une personnalité flamboyante de grande héroïne. Après Les Ombres du Canal dont l’action se déroule pendant la construction du canal latéral à la Garonne, voici enfin le deuxième roman historique d’Alain Paraillous. Il relate les expulsions religieuses en 1879, les débats autour de la loi sur le divorce et évoque surtout, de manière magistrale et poignante, à travers l’histoire de Jeanne, la terrible crise qui frappa les campagnes viticoles françaises à la fin du XIXe siècle.
Issu d’une longue lignée de paysans-viticulteurs, professeur de lettres, créateur du Musée de l’école dans son village de Saint-Pierre-de-Buzet, Alain Paraillous est resté profondément attaché à ses origines rurales. Deux livres de souvenirs, des romans et un savoureux « Dictionnaire drolatique du parler gascon », l’ont fait connaître d’un large public.
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