Max Stèque

Max Stèque est né en 1931. Élève à l’école communale de Saint-Cézaire pendant l’époque trouble de 39-45, il fait ensuite ses études secondaires au lycée de Cannes.
Sorti du pensionnat, il entre à la caserne où, volontaire parachutiste, il fait son service militaire au 17e Bataillon du Génie aéroporté à Castelsarrasin.
Devenu instituteur, il enseigne en Algérie, dans les Alpes-Maritimes, dans les Vosges et termine sa carrière dans le Var comme directeur d’école primaire à Fayence.
Aujourd’hui retiré à Saint-Cézaire, c’est dans un environnement pittoresque, fortement imprégné par l’antique civilisation de l’olivier, riche pour lui en souvenirs, qu’il puise les éléments de ses récits et les écrit dans un style cocasse et coloré qui fait penser par moments à Giono, à la verve de Pagnol et à l’approche de Peter Mayle dans Une année en Provence.
Madame Joëlle Olivero, journaliste à NICE-MATIN, a su mieux que personne cerner le personnage de Max Stèque dans un article paru en février 2003 :
 « Max Stèque se souvient de son enfance avec une précision de détails qui lui permet de conter par le menu une chronique très personnelle de la vie au vingtième siècle. Éléments qui font un homme d’un enfant et qu’il raconte, tels qu’ils lui sont apparus.
Un titi parisien à Saint-Cézaire, n’ayant ni les yeux ni la langue dans la poche, avec toute la gouaille et la verdeur du langage.
Ses livres nous font entrer de plain-pied dans le monde rural, dans une vie villageoise où le secret n’existe pas mais où les rumeurs ont la peau dure. Un monde vu avec des yeux d’enfants mais conté avec l’humour féroce d’un adulte qui décortique les systèmes et les comportements sans aucune concession. C’est excessivement drôle et pointu. C’est aussi une véritable philosophie de vie qui met à mal les poncifs, exalte la saine sensualité derrière une sympathique truculence.
Mais l’on sent bien que Max Stèque ne se fait pas au Saint-Cézaire d’aujourd’hui et que ses livres ne sont qu’une immense nostalgie.
Amoureux de son village, de sa région, de sa Siagne, de sa Provence, est-il vraiment un homme du passé ? Oui, sans doute. Peut-être même jusqu’à une certaine obsession. Mais homme d’aujourd’hui aussi, reprenant dans ses textes la vocation du troubadour en chansonnier des temps modernes. Car, quoi qu’il en dise, ce monde d’aujourd’hui qui le dérange, ne le déroute pas pour autant si l’on en juge par l’analyse très actuelle qu’il nous livre, mine de rien. »